HERBES AU MAUVAIS ENDROIT

SOUVENT, IL N’Y A PAS DE MAUVAISES HERBES,
MAIS DES HERBES AU MAUVAIS ENDROIT

Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe ? « Une plante dont on n’a pas encore découvert les vertus » a dit le philosophe américain Ralph Waldo Emerson. On pourrait ajouter « dont on a oublié les vertus », car elles étaient autrefois généralement connues. Vous êtes las de lutter contre les « mauvaises herbes » ? Peut-être qu’en les considérant d’un autre œil, constaterez-vous qu’il peut être plus agréable de les intégrer au jardin…

ADVENTICES
Les « mauvaises herbes » ou adventices désignent toutes les plantes qui poussent naturellement là où elles ne sont pas désirées. Le terme mauvaise herbe est impropre vu les qualités que ces plantes recèlent parfois (pharmaceutiques, culinaires, phytosanitaires,…).

Ce sont des végétaux qui recouvrent en premier les terres nues. Ces plantes ont un intérêt écologique primordial, elles constituent un premier stade de végétation. Les produits de leur dégradation produisent la matière organique nécessaire à l’implantation des autres plantes moins compétitives. Ecologiquement ces plantes ne sont donc pas à bannir.

De nombreuses utilisations possibles pour ces « mauvaises herbes » !

Ces végétaux spontanés trouvent rapidement un équilibre dans votre jardin, en plus d’attirer de nombreux animaux ils hébergent les auxiliaires du jardinier et vous pouvez profiter de leurs nombreuses vertus : couvre-sol, engrais vert, médicinale…

- UTILISATION MEDICINALE
Certaines des plantes dites « mauvaises herbes », sont par exemple, très importantes dans l’herbier du phytothérapeute et en botanique une adventice est simplement une espèce végétale étrangère à la flore indigène d’un territoire.
Certaines « mauvaises herbes » peuvent même être dans un autre contexte des plantes cultivées, médicinales ou comestibles, et donc perdre leur appellation de « mauvaises herbes ».
- ACHILLEE MILLE-FEUILLES (Achillea millefolium L.)
Jusqu’au XIXe siècle, elle a été utilisée pour accélérer la cicatrisation.
Plante comestible dont on peut utiliser les fleurs et feuilles aux propriétés toniques, digestives, hémostatiques, antispasmodiques, emménagogues, hypotensives, antihémorroïdale

- BLEUET DES CHAMPS (Centaurea cyanus L.)
La décoction de bleuet était prescrite en cas d’irritation des yeux et des paupières et pour lutter contre la conjonctivite, et plus généralement pour les inflammations de la peau et des muqueuses et en cosmétologie.
Les fleurs comestibles s’utilisent dans les desserts (mousses, salades de fruits ou gâteaux).

- BOURRACHE OFFICINALE (Borago officinalis L.)
Les fleurs de bourrache et la plante se consomment traditionnellement à l’état frais (mucilage favorisant le transit intestinal)
Sudorifique, diurétique, pectoral, antirhumatismal, émollient, dépuratif, anti-inflammatoire

- COQUELICOT (Papaver rhoeas L.)
Effets apaisants, facilite le sommeil). Par ses propriétés émollientes, sédatives et béchiques, le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge.
Les graines du coquelicot sont utilisées en pâtisserie ou pour confectionner des pains aromatisés.

- ORTIE BRULANTE ou petite ortie – (Urtica urens L.) -
Jadis utilisée pour nourrir les volailles, elle continue à être employée en alimentation humaine. Les jeunes pousses et les jeunes feuilles d’ortie peuvent être consommées en salade, en soupe, en purée et en légumes comme des épinards.

C’est aussi une plante médicinale reconnue dont les parties aériennes sont utilisées :
* en usage interne (principalement sous forme de tisane) pour leurs effets diurétiques, galactagogues, antirhumatismaux dans le traitement de l’inflammation des voies urinaires, dans le traitement des calculs rénaux, des douleurs rhumatismales, et pour combattre les carences de fer.
* en usage externe (par application de lotion) dans le traitement des douleurs arthritiques et rhumatismales, dans les soins cosmétiques (contre la chute des cheveux, contre les pellicules et les cheveux gras)
Les décoctions de racines d’ortie sont aussi utilisées dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

- PLANTAIN LANCEOLE (Plantago lanceolata L.)
Le plantain est utilisé en premier lieu contre toutes les maladies des organes respiratoires et tout particulièrement en cas d’engorgement des poumons, de toux, de coqueluche, d’asthme pulmonaire, même en cas de tuberculose pulmonaire.

- PRELE (Equisetum sp.)
La prêle était autrefois utilisée fraîche pour récurer les casseroles ou séchée comme abrasif fin pour poncer finement des pièces d’ébénisterie ou de métal. Cette action de ponçage avait pour verbe : prêler.
Ces propriétés abrasives viennent de la forte teneur en silice de la plante.

Les tiges stériles sont utilisées comme diurétique, hémostatique, reminéralisant et antirhumatismal.
La prêle est riche en sels minéraux utiles pour la santé, et en silice qui est bienfaisante pour la peau.

- TUSSILAGE (Tussilago farfara L.)
Le tussilage est un adoucissant, un émollient, un anti-tussif et un expectorant. L’infusions de feuilles ou de fleurs est réputée pour lutter contre la toux, les bronchites, les trachéites et les rhumes.
Les capitules floraux sont comestibles crus ou cuits.
Les feuilles sont également comestibles. Très jeunes, elles peuvent se consommer crues, en particulier leur pétiole qui est juteux. Rapidement, les feuilles deviennent caoutchouteuses et seront meilleures cuites (particulièrement en beignet)
La cendre des feuilles séchées et brulées crée un succédané du sel. Elle a été utilisée comme condiment10.

- SOIGNER LES PLANTES PAR LES PLANTES

Utilisations des purins : ortie, prêle, lierre, tanaisie, fougère, etc.

- ATTIRER LES INSECTES POLLENISATEURS
Certaines plantes, sans être forcément généreuses à l’extrême, ont le mérite non négligeable d’être très florifère et d’être là les premières au printemps ou au contraire tard dans l’automne, ce qui permet aux insectes butineurs des récoltes espacées sur toute l’année :
- berce commune
- bleuet des champs
- bourrache officinale
- sainfoin
- cardères
- centaurée
- chicorée sauvage
- cirses
- coquelicot
- gaillet croisettte
- luzerne
- lamier blanc
- lierre grimpant
- mauves
- mélilots
- menthe des champs
- moutarde des champs
- nigelles
- acantre sauvage
- paquerette vivace
- phacélie à feuilles de tanaisie
- pissenlit commun
- réséda jaune
- ronce commune
- soucis
- trèfle des prés
- trèfles blancs
- vesces
- vipérine

- DES HERBES REFUGE POUR LES AUXILIAIRES DU JARDIN

* Les COCCINELLES mangeuses de pucerons logent dans les orties, dans les bouillons blancs.

* Les SYRPHES dévoreurs de pucerons nichent dans l’achillée millefeuille.

Cependant, certaines espèces peuvent être dangereuses pour la santé, pour la biodivesité :

- PLANTE ALLERGISANTE

L’ambroisie :
Le pollen de l’ambroisie provoque chez de nombreuses personnes des réactions allergiques : 6 à 12 % de la population est sensible à l’ambroisie. Il suffit de 5 grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent.

- PLANTES INVASIVES
Une espèce envahissante ou espèce invasive est un organisme qui a été introduit intentionnellement ou accidentellement dans une région située en dehors de son aire de répartition naturelle et qui s’est tellement reproduite qu’elle a remplacé certaines espèces originales.
Les cas d’espèces envahissantes responsables de modifications notables dans les écosystèmes sont nombreux. Ils sont d’autant plus nombreux et aigus que le commerce et les transports se mondialisent.
Depuis que l’homme voyage, il transporte volontairement ou non dans ses bagages tout un cortège d’animaux et de plantes qui ont ainsi l’occasion de s’implanter sur de nouveaux territoires : rats, chats et lapins ont ainsi colonisé le monde entier.
La plupart des espèces introduites dans un nouvel environnement n’y sont pas adaptées : elles ne peuvent pas y survivre et disparaissent plus ou moins rapidement. Mais il en est quelques unes qui y trouvent des conditions qui leur conviennent, sans prédateurs ni compétiteurs, et qui y prolifèrent.
Que ces espèces aient été volontairement ou accidentellement introduites, elles ont souvent au cours de leur expansion un impact écologique et économique négatif. Ces introductions constituent un des principaux mécanismes de disparition d’espèces et de déstabilisation des écosystèmes.

La Jussie :
La jussie est une plante aquatique ( Onagracée). Originaire des Amériques et d »Australie, elle est utilisée dans les aquariums d’eau douce. Introduite en Europe, elle a progressivement colonisé les plans d’eau.

La renouée du Japon, un alien botanique :
La renouée du Japon est apparue en France la première fois en 1939. C’est une invasive des berges de cours d’eau et de certains talus d’infrastructure et fait significativement reculer la biodiversité là où elle s’étend. Cette plante est devenue une véritable calamité, un drame horticole dont on ne voit pas la fin, notamment dans plusieurs régions d’Europe.

composter c’est facile

COMPOSTER C’EST FACILE !

 

LE COMPOST C’EST QUOI ?
Solution écologique et économique pour fertiliser vos sols.
Le compost est un engrais naturel issu de la décomposition de déchets organiques en présence d’oxygène et d’eau par action des micro-organismes.
COMMENT ?
en tas :    Facile à mettre en place mais  peu esthétique car le tas de déchets est visible.
Un grillage peut être disposé autour du tas.
en bac :   Permet de contenir les déchets. Des palettes peuvent être utilisées pour
réaliser un bac. Il ne doit pas avoir de « fond », c’est-à-dire être en contact direct avec le sol. Un bac de 1 m3  permet de réaliser du compost pour un jardin de 500 m².

OU PLACER LE COMPOST ?
- emplacement facilement accessible
- à l’abri des intempéries pour éviter son humidification
- à l’abri du soleil et du vent pour éviter son desséchement.
Il faut donc couvrir son composteur ou le placer sous un arbre.
- éventuellement derrière des arbustes pour l’esthétisme


QUOI ?
Déchets de cuisine :
- épluchures, fruits et légumes, essuie-tout, marc de café et filtres en papier, coquilles d’oeufs, sachets de thé, etc.
- à éviter : la viande, le poisson, les produits laitiers, etc.
Déchets verts :
- tontes de gazon, fleurs fanées, taille de jardin, feuilles mortes, fleurs fanées, fanes de légumes, fumiers etc.
- à éviter: les adventices montées en graine, plantes malades, déchets trop grossiers
Déchets de maison :
- cendre refroidies, sciure
- interdit : litière d’animaux, produits chimiques, gravats, cigarettes, huile de friture

POUR REUSSIR UN BON COMPOST :

- Mélanger, aérer, suveiller l’humidité
Le compostage est basé sur la fermentation, le tas de compost dégage donc de la chaleur.
Pour éviter la putréfaction des déchets, il faut le remuer régulièrement pour permettre une bonne aération du tas (une bonne aération évite les mauvaises odeurs).
Il est plus efficace d’utiliser des déchets organiques de petite taille pour une décomposition rapide.
Le compost doit être humide pour permettre la fermentation, mais pas trop pour éviter la putréfaction. Il faut environ 4 mois minimum pour réaliser un compost utilisable.

- Alterner les déchets humides et carbonés :
Mélanger les déchets secs (brindilles, écorces, feuilles mortes, herbes sèches, carton …) aux déchets humides (déchets de cuisine, tontes de gazon …)

- Activer, améliorer le compost :
Plantes activatrices ou équilibrantes : ortie, cousoude, fougère, sureau, tanaisie, acchillée, prêle, camomille, pissenlit, valériane, …).
Un produit spécifique, l’activateur de compost permet l’accélération de la transformation des
déchets verts ménagers en compost végétal.

La bonne consistance :
Pour vérifier l’humidité d’un compost en formation, prenez une poignée de matière au creux de vos mains et pressez-la.
Si quelques gouttes perlent entre vos doigts et que le matériau ne s’effrite pas, le compost a un bon taux d’humidité. Si un fin filet d’eau s’en échappe, il est alors trop mouillé, aérez-le.
Enfin, si rien ne coule et que le paquet s’émiette, le composte est probablement trop sec, il faut l’arroser.

UTILISATION :
Une fois qu’il est homogène et friable, le compost peut être incorporé par bêchage du sol ou
simplement par épandage. Il doit être mélangé à la terre. Il ne faut pas planter les semis directement sur du compost, la quantité de nutriments serait alors trop importante et tuerait la plante.

Autre système : LE LOMBRICOMPOSTEUR :
Le lombricomposteur peut parfaitement être placé à l’intérieur l’appartement ou sur le balcon,  il ne dégage pas d’odeur

TANAISIE

tanaisie

TANAISIE


Tanacetum vulgare
Famille des Composées

 

NOMS COMMUNS :
Herbe amère, Herbe de saint Marc, Athanase, Tanacée, Herbe aux vers, Sent bon, Barbotine

CONSTITUANTS PRINCIPAUX :
Une essence, du camphre, de la résine, du tanin, de la gomme, des glycosides, des coumarines, des flavonoïdes

PARTIES UTILISÉES :
Les fleurs

DESCRIPTION :
La tanaisie est une plante vivace à rhizome ligneux, long et rameux. Les tiges, de 50 cm à 1 mètre, fortement striées, sont fermes et dressées. Les feuilles, alternes, sont divisées en segments oblongs, incisés, dentés, d’un très beau vert. Les fleurs, jaunes, visibles de juillet à septembre, sont groupées en capitule, l’ensemble constitue un corymbe compact. Le fruit est un akène surmonté d’un rebord denté.

CULTURE ET RÉCOLTE :
Commune en Europe, dans les champs, les lieux incultes, la tanaisie ne pousse pas au-dessus de 1 400 mètres d’altitude. Sa multiplication s’effectue par semis au printemps, ou par division des touffes au printemps ou à l’automne, dans une terre légère bien exposée. Les fleurs se récoltent en pleine floraison. Coupez les plantes, réunissez-les en bouquets, suspendez-les dans des endroits secs et aérés; après séchage, séparez les fleurs des plantes.

PROPRIÉTÉS :
- Tonique
- Apéritive
- Digestive
- Fébrifuge
- Vermifuge

INDICATIONS :
- Règles douloureuses
- Goutte
- Rhumatismes
- Poux

 

UN PEU D’HISTOIRE :
En Basse-Bretagne, pour ne pas avoir de fièvre de l’année, on buvait une tisane de cette plante, le lundi et le mardi de Pâques. En Belgique, des bouquets de tanaisie étaient bénis le jour de l’Assomption, puis conservés précieusement.

 

ATTENTION :

N’utiliser la tanaisie que sous contrôle médical, son innocuité n’étant pas garantie.
Déconseillée pendant la grossesse.

 

VIOLETTE

VIOLETTE

Viola odorata
Famille des Violacées

 

NOMS COMMUNS :

Violette de mars, Violette des haies, Fleurs de mars, Viole de carême, Jacée de printemps

 

CONSTITUANTS PRINCIPAUX :

De la saponine, une huile essentielle, du mucilage, de la vitamine C

 

PARTIES UTILISÉES :

Les feuilles, les fleurs et les racines

 

DESCRIPTION :

La violette est une plante vivace à rhizome rampant, noueux, rameux, blanchâtre, muni de nombreuses radicelles fibreuses et chevelues. Les feuilles, longuement pétiolées, légèrement crénelées, ont la forme d’un cœur. Les fleurs, violettes ou bleu pourpré, visibles de février à mai, très odorantes, sont solitaires à l’extrémité des pédoncules. Le fruit est une capsule.

 

CULTURE ET RÉCOLTE :

La violette odorante est présente dans presque toutes les parties du monde, elle pousse jusqu’à 1 000 mètres d’altitude. Sa multiplication s’effectue par semis ou division des pieds au printemps. Les feuilles et les fleurs se récoltent à leur complet épanouissement, elles sont séchées délicatement sur des papiers à l’ombre dans des endroits secs et aérés. Les racines sont arrachées à l’automne.

 

PROPRIÉTÉS :

- Mucolytique

- Expectorante

- Diurétique

- Sudorifique

 

INDICATIONS :

- Rhumatismes

- Irritations oculaires

- Indigestions

- Bronchites

 

UN PEU D’HISTOIRE :

Pour les Anciens, la violette était une plante sacrée : on s’en ceignait la tête au cours des fêtes en l’honneur de Saturne et on la dédiait au Grand Pan, le dieu étrange et tout-puissant de la Nature et de la Vie même.

 

 

 

 

 

USAGE CULINAIRE :

Les fleurs de violette permettent de préparer de la confiture mais peuvent aussi être mangées crues dans les salades.

 

Cueillette

feuilles : presque toute l’année

fleurs : mars-mai

Gelée de violettes

1 kg de gelée de pommes.
150g de fleurs de violettes.

Faire réchauffer la gelée de pommes puis ajouter les fleurs et bien mélanger. Porter à ébullition et laisser cuire 5 à 10 minutes. Mettre en pot.

 

 

 

ATTENTION :

Aucune contre-indication à ce jour, mis à fortes doses, la rhizome est vomitif.

 

AUTRES ESPÈCES :

La plupart des espèces de violettes sont inodores. Seules les fleurs de la violette odorante et de la violette remarquable (Viola mirabilis) exhalent un parfum suave. Toutes ont cependant de semblables vertus médicinales et sont également comestibles.

VIGNE ROUGE

vigne rouge

VIGNE ROUGE


Vitis vinifera
Famille des Vitacées

 

NOMS COMMUNS :

Vigne vinifère, Vigne sauvage, Lambrusque

 

CONSTITUANTS PRINCIPAUX :

Du tanin, de la vitamine C, des pigments, des sucres, des flavonoïdes

 

PARTIES UTILISÉES :

Les feuilles

 

DESCRIPTION :

La vigne rouge est un arbrisseau sarmenteux, de grandeur variable. La tige, tortueuse, couverte d’une écorce grisâtre, fibreuse, se divise en rameaux alternes, noueux, flexibles, à écorce lisse, munies de vrilles par lesquelles ils s’accrochent aux corps voisins. Les feuilles, alternes, longuement pétiolées, échancrées à la base, palmées, à 5 lobes aigus et dentés, sont vert foncé dessus, blanchâtres en dessous. Les fleurs, très petites, visibles de mai à juin, sont groupées en grappes, elles donnent ensuite un fruit rouge, blanc ou rosé, suivant le cépage, qui renferme quatre graines.

 

CULTURE ET RÉCOLTE :

La vigne rouge pousse spontanément dans les régions méditerranéennes. On la multiplie surtout par boutures. Bien que la récolte des feuilles puisse se faire de mai à septembre, on choisira le mois de juin pour les ramasser. Faites-les sécher à l’ombre dans des endroits secs et aérés.

 

PROPRIÉTÉS :

- Astringente

- Diurétique

- Tonique

- Anti-diarrhéique

 

INDICATIONS :

- Diarrhées

- Hémorroïdes

- Varices

- Lourdeurs des jambes

- Cellulite

 

 

UN PEU D’HISTOIRE :

La Bible nous raconte que Noé, après avoir rendu grâce au Seigneur en sortant de l’Arche, fit un peu trop usage du jus de treille.

 

ATTENTION : Pas de toxicité signalée à ce jour.