RONCE

RONCE

Rubus fructicosus
Famille des Rosacées

 

NOMS COMMUNS :

Aronce, Mûrier sauvage, Mûrier des haies, Catimûron, Mûron

 

CONSTITUANTS PRINCIPAUX :

De l’acide malique, du potassium, de la vitamine C, des tanins, des flavonoïdes

 

PARTIES UTILISÉES :

Les feuilles et les fruits

 

DESCRIPTION :

La ronce est un sous-arbrisseau dont les tiges, qui peuvent atteindre 4 mètres, sont couchées, rougeâtres, munies de nombreux aiguillons. Les feuilles, alternes, pétiolées, composées de 3 à 7 folioles, sont grandes, ovales, dentées, d’un beau vert dessus, cotonneuses dessous. Les fleurs, visibles de mai à août, assez grandes, blanches ou rosées, sont disposées à l’extrémité des rameaux. Le fruit, ovoïde; se compose de petites drupes formant une masse charnue.

 

CULTURE ET RÉCOLTE :

Commune en Europe, la ronce est le « poison » de tous les jardiniers. Si on y tient vraiment, on peut toujours la multiplier par les drageons. On récolte les jeunes feuilles ou les boutons dès leur formation, on les fait sécher dans des endroits secs et aérés.

 

PROPRIÉTÉS :

- Astringente

- Anti-inflammatoire

- Antidiabétique

 

INDICATIONS :

- Diarrhées

- Hémorroïdes

- Anémie

- Rhumatismes

- Diabète

- Angine

 

UN PEU D’HISTOIRE :

Une jolie légende italienne explique pourquoi ses épines sont si redoutables. Jadis les ronces tenaient auberge, mais elles firent crédit à tant de voyageurs qu’elles durent fermer boutique. C’est depuis ce temps-là que, postées sur les chemins, elles accrochent tous ceux qui passent pour les faire payer comptant.

 

ATTENTION :

Aucuns effets indésirables n’ont été signalés lorsqu’elle est utilisée aux doses thérapeutiques.