ONAGRE

ONAGRE

Oenothera biennis
Famille des Onagracées

 
NOMS COMMUNS :

Herbe aux ânes, Primevère du soir, Jambon du paysan
CONSTITUANTS PRINCIPAUX :
Une huile, des fibres, des protéines, des matières minérales, des tanins, des acides gras essentiels

 

PARTIES UTILISÉES :
Les graines, l’écorce de la tige, les feuilles et les fleurs

 

DESCRIPTION :
L’onagre est une grande plante bisannuelle qui dresse sa tige tachetée de rouge jusqu’à 1,50 mètre de haut. Elle présente des racines charnues, renflées, et des feuilles velues, lancéolées et ondulées. Elle possède de grandes fleurs en épi, éphémères, jaunes, à 4 pétales. Le fruit est une longue capsule épaisse, dressée, sessile et contenant près de 600 petites graines.

 

CULTURE ET RÉCOLTE :
Originaire d’Amérique du Nord, l’onagre est aujourd’hui répandue dans la plupart des régions tempérées. Elle est très commune en Europe. Elle pousse jusqu’à 1 000 mètres d’altitude, sur les sols en friche, surtout sablonneux, notamment dans les dunes. On la multiplie par semis en fin d’été. Les racines se prélèvent en automne

 

PROPRIÉTÉS :
- Antispasmodique
- Astringente
- Calmante

 

INDICATIONS :
- Syndrome prémenstruel
- Eczéma
- Arthrite rhumatoïde
- Troubles digestifs
- Asthme

 

UN PEU D’HISTOIRE :
Une vieille légende attribuait à cette plante la propriété d’apprivoiser les animaux sauvages si elle était préalablement infusée dans le vin

 

 

 

USAGE CULINAIRE :
Les racines peuvent être bouillies (goût du panais) ou conservées avec du vinaigre. Elles sont à ajouter dans les salades

 

Cueillette

racines et jeunes feuilles : de l’automne au printemps

fleurs : juin-octobre

 

tiges : Les Indiens Pieds-Noirs les faisaient bouillir, avec les feuilles

 

feuilles : cuites en légume

 

racines : elles se mangent crues et râpées ou cuites comme légume ou en purée. Sa saveur est douce et similaire à celle du panais ; Elles étaient séchées pour être consommées l’hiver, cuites dans deux eaux, elles étaient ensuite cuites en ragoût, à la vapeur ou confites

 

fleurs : elles sont aussi comestibles, s’utilisent en décor

 

Les diverses parties de l’onagre peuvent avoir tendance à irriter la gorge, même cuites, lorsqu’on les consomme seules. Il est toujours préférable de les mélanger avec d’autres végétaux.

 

ATTENTION :

De toxicité à peu près nulle aux dosages recommandés, l’huile d’onagre peut parfois occasionner de légères nausées, des maux d’estomac, de ventre ou de tête ainsi que la présence de selles molles. Une diminution de la dose devrait éliminer ces inconvénients

AUTRES ESPÈCES :
Une espèce voisine, l’hierba de Santiago (Oenothera pumila), ou herbe de Saint-Jacques, fut inscrite à la Pharmacopée du Mexique en 1874.