PULMONAIRE OFFICINALE
Pulmonaria officinalis
Famille des Borraginacées
NOMS COMMUNS :
Grande pulmonaire, Herbe aux poumons, Herbe au cœur, Coucou bleu, Sauge de Jérusalem, Herbe au lait de Notre-Dame
CONSTITUANTS PRINCIPAUX :
Des tanins, des mucilages, des saponines, des flavonoïdes, des vitamines A et C, des résines
PARTIES UTILISÉES :
Les feuilles et les sommités fleuries
DESCRIPTION :
La pulmonaire officinale est une plante vivace à souche épaisse, ou plutôt à tige souterraine, qui émet de nombreuses radicelles. Les tiges, de 15 à 30 cm, sont épaisses, dressées ou ascendantes, couvertes de poils rudes. Les feuilles, alternes, ovales, lancéolées, sont couvertes de taches blanches, d’où son nom de pulmonaire. Les fleurs, grandes, rouges, puis bleu violacé, groupées en grappes terminales, sont visibles d’avril à juillet. Le fruit, composé de quatre akènes, est entouré par un calice persistant.
CULTURE ET RÉCOLTE :
La pulmonaire officinale est commune en Europe, dans les bois et les autres endroits humides. Sa multiplication s’opère par semis des graines ou division des pieds. La récolte des feuilles se pratique à leur complète maturité en juillet-août; très fragiles, on les sèche rapidement dans des endroits secs et aérés.
PROPRIÉTÉS :
- Emolliente
- Adoucissante
- Expectorante
- Dépurative
INDICATIONS :
- Affections des bronches
- Toux
- Engelures
- Dartres
UTILISATION CULINAIRE :
jeunes feuilles : parfument les potages
UN PEU D’HISTOIRE :
La Vierge Marie, lors de sa fuite en Égypte, allaitant à la hâte Jésus, aurait perdu quelques gouttes de lait. Celles-ci seraient alors tombées sur une pulmonaire qui, en souvenir, en aurait gardé la marque au fil des siècles les feuilles tachetées de blanc…
ATTENTION :
L’emploi de la pulmonaire est réglementée dans de nombreux pays.